1. |
Le serpent
03:25
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Le serpent
Un clin d’œil à cause du soleil
A déclenché une avalanche de neige
Tu t’es cachée sur les draps de mon lit
Soudain j’ai eu comme un déjà vu
J’ai ramassé ta petite culotte
Qui traînait par terre depuis hier soir
Je me demande combien il faut attendre
Avant que tu m’avales comme un serpent
Tu mords, tu mords
Et ta morsure
C’est la mort la plus sûre
J’ai préparé un café et des tartines
J’ai plus d’oranges, tant pis, nous sommes dimanche
J’ai osé apporter un peu de beurre
Peut-être que tu voudras danser le tango
Elle me dit tout bas
-regarde-moi dans les yeux-
et la décadanse de Gainsbourg
jusqu’à l’aube
Elle est un serpent
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2. |
Du côté d'Argelès
02:31
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Du côté d’Argelès
Yoko Tsuno est montée me voir
Par l’échelle de la case 20
Le serpent de la 61
Retourne sa veste au lieu de changer de peau.
Elle me donne un Rock & Folk
De juillet qui parle de Brian Jones
Je vois pas pourquoi tant de secret
Si on est dans un grenier tous seuls.
Valet de Piques et Dame de Carreaux
Du jeu de cartes de Napoléon
Valet de Piques et Dame de Carreaux
Du jeu de cartes de Cupidon
Et ces gens de Téléphone à poil
Savent pas quoi faire
Qu’est-ce qu’ils peuvent faire ?
La postière est en retard
Et ta lettre me manque, tu sais ?
Du côté d’Argelès on est toujours à table
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3. |
Copenhague
02:48
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Copenhague
Si tu venais me voir à Copenhague
On irait se cacher à Frederiksberg,
Sous l’arbre des sucettes
Jouer aux devinettes.
Embrasse-moi !
C’est bientôt l’heure des baisers.
Si tu passais me voir à Copenhague
On irait danser près du palais
Comme un petit soldat
Qui boite du pied droit
Un, deux, trois !
Mon cœur de plomb qui ne fond que pour toi
Si tu venais me voir à Copenhague
On irait goûter au Tivoli
Des canapés au saumon
Sur le gazon danois
Tire ta langue !
Je ne suis qu’un vilain petit canard.
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4. |
Le croque-mort
03:50
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Le croque-mort
Éternelle, comme la belle au bois dormant.
Un cadavre exquis, une poupée de son.
Seul et malade comme Dantès au château d’If
Je n’ai plus envie de m’évader
Tes mots comme des vers luisants
Attrapés sur ta lettre fleurie
Aux couleurs de la jeune fille de Notre-Dame de la Garde
Va chercher le croque-mort
Sur la place de Bédeilhac,
Elle embrasse les heures qui partent
J’entends toujours les gens qui passent
Le tilleul la couvre de fleurs
Collante, sucrée, son regard me hante
De ses yeux violet, du fond d’un triste cercueil
Je cave toujours sur la terre mouillée
Un trou pour mon premier amour
Viens me voir une dernière fois
Ophélie noyée, l’eau berce tes seins.
Prends mon baiser, baiser de la mort
Au goût amer des années perdues
Dépêche-toi
Vite! Vite!
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